Song picture
UNE GAUPE INTERLAUPE
Comment Share
écrit comme le scénario d'un film, en alexandrin.
French touch but french words maquettes destinées à des artites interpretes
Song Info
Genre
R&B R&B/Soul/Pop
Charts
#21,985 today Peak #205
#14,222 in subgenre Peak #135
Author
ERIC BRUNIN
Rights
SACEM
Uploaded
December 28, 2004
Track Files
MP3
MP3 3.6 MB 128 kbps 0:00
Story behind the song
imaginez Charles Beaudelaire réalisateur d'un film noir.
Lyrics
Une gaupe interlope, vivandière de ses chairs Gardait ferrée d’airain les champs Elyséens Que trop d’âmes damnées avaient pour sanctuaire A force de s’y repaître et s’y fanger les reins. Galonnée de jarretelles, harnachée de cuissardes Callipyge et cambrée, la belle montait la garde En soldate émérite, déhanchée et glamour Préparée pour l’attaque à trousser ses atours Le grésil étoilé, le reflet de la lune Le moiré de l’asphalte par l’humide brume N’étaient qu’un jeu pour elle, une cruelle marelle Entre abyssal enfer et abysse du ciel J’avais ce soir l’âme d’un lubrique rônin Quand j’aperçut soudain la chaude libertine Comme le sucre et l’absinthe, mon cœur, d’adrénaline Se gorgea brusquement, distillant son venin Le poison diffusé me répandit l’effroi Et la belle, enhardie par mon profond émoi S’essaya d’un sourire et d’un clignement d’yeux A faire baisser les miens et à damner un dieu Je ne pu détacher mon regard du corsage Qui tenait prisonnier fermage et pâturage Mon regard ébaubi de ses atouts concaves Descendit d’un coup d’œil du grenier à la cave Je crus bien deviner, miré par le bitume Quelques parcelles secrètes de son terrain de jeu Sous l’ombre de la serre, cette fleur que l’on hume Et transforme le sang en un torrent de feu. La coquine se campa sur ses deux jambes fières Ecarta sans ambages d’un pas ses deux jambières Arborant à plaisir ce qu’elles renfermaient Me toisa amusée de mon air médusé Je ne pus que la suivre quand elle se retourna Mon cœur à la dérive, chaloupé par ses pas M’insuffla à nouveau la ciguë du désir Vouant mon corps entier à d’assidus plaisirs. Je n’entendais soumis que le bruit de ses pas Le crissement de ses bottes, de la toile synthétique Le cliquetis des clés, le frou-frou de ses bas Symphonie au prélude sympathomimétique. L’escalier tortueux fit qu’elle me précéda Et les quelques étages jusqu’à sa gynécée Me permirent à loisir d’admirer en détail Les dessous du ciré qui lui ceignait la taille. Les subtiles effluves, parfums évanescents Que d’une narine gourmande je pus me délecter Firent de mon nez, pourtant si développé L’appendice de mon corps pour le moins turgescent.
Comments
Please sign up or log in to post a comment.