Ceci est un site pour le projet de science de deux étudiants magnifiques en science de la nature au cégep de St-Félicien.
Deux tests font suite (LE CASQUE D'ÉCOUTE (ÉCOUTEURS) EST OBLIGATOIRE):
1er (protocole): Écrire sur une feuille sous format de colonne et un à la suite de l'autre les mots que vous entendez.
2e (protocole): Écouter attentivement la bande sonore. À un certain moment il y aura une subtilité (petite ou grande) qui apparaîtra dans le mot que vous entendez. Indiquer le moment où la subtilité apparaît ainsi que la subtilité entendue.
SI VOUS AVEZ PASSÉ LES TESTS, N'HÉSITEZ SURTOUT, MAIS ALORS LÀ SURTOUT PAS, À ME FAIRE PART DE VOS RÉSULTATS VIA L'ADDRESSE E-MAIL SUIVANTE: Hellen1104@hotmail.com
TEND BIEN L’OREILLE
L’être humain est perçu comme étant très complexe à comprendre. Plusieurs questions se posent et plusieurs recherches sont mises au point pour découvrir les nombreuses facettes inexplorées de cette créature. Les domaines des sensations, des perceptions et de la motricité sont de bons exemples de cette complexité. Il est connu que c’est un système de filaments nommés nerfs composé de cellules nerveuses appelées neurones qui sont à leur tour constituées d’un début récepteur de sensations se nommant dendrite, d’un noyau et d’une fin permettant le transfère de l’influx nerveux d’une neurone à l’autre et se nommant axone qui est à la base des sensations, des perceptions et de la motricité chez les êtres vivants. Les influx nerveux qui sont en quelques sortes des courants électriques circulant dans notre système nerveux arrivent et partent de notre moelle épinière ou encore de notre cerveau. Une autre complexité dans ce système est que entre chaque neurone, il y a un espace où la continuité de l’influx se fait à partir de produit chimique. Ces produits chimiques s’épuisent dans ces espaces et finissent par disparaître. C’est d’ailleurs une des explications de la perte de sensibilité lorsque l’on prend un bain chaud.
Lorsqu’on parle de perception et de sensation on fait souvent le lien avec le touché. Les sons entendus sont également des perceptions des sensations. La partie auditive du corps humains est donc également composée d’un système nerveux. Les influx nerveux provoqués par les bruits sont donc traités par le cerveau. En gros, il est connu que le cerveau est composé de deux hémisphères latéraux, soit le droit et le gauche. L’audition fonctionne comme le reste du corps : ce qui est perçu par le côté droit est traité par l’hémisphère gauche et vice versa.
Au niveau du cerveau, certains domaines sont traités par l’hémisphère droit et d’autre par l’hémisphère gauche. En remontant à la préhistoire il est possible de voir certains problème se dessiner dans la conception de l’homme et dans celle de la femme. L’être masculin était assigné à la tâche de ramener du gibier au bercail. Il exerçait donc régulièrement la chasse. Un bon chasseur devait avoir une perception spatiale développée. Il ne devait pas parler afin de ne pas effrayer les proies potentielles. La perception spatiale est un des domaines traités par l’hémisphère droit du cerveau humain, tandis que le langage est un des domaines traités par l’hémisphère gauche. Le genre masculin a donc eu l’opportunité de développer plus fortement l’hémisphère droit de son cerveau. Pour sa part, la femme cueillait les fruits et fabriquait des vases. Ces tâches demandaient une bonne perception spatiale et de bonne capacité artistique. De plus, les activités des êtres féminines permettaient une communication entre elles. Elles avaient donc l’occasion de développer leurs deux hémisphères de manière égale.
En se fiant à ces faits, une hypothèse nous est venue à l’esprit :
Les femmes doivent porter attention autant aux sons entendus par l’oreille gauche que ceux entendus par l’oreille droite et les hommes devraient porter plus attention aux bruits perçus par l’oreille gauche.
Une deuxième expérience nous est venue à l’idée afin de tester la perte de sensibilité similaire à l’exemple du bain chaud vue dans le haut du texte. Chaque consonne stimule différemment les neurones présents dans l’appareil auditif de l’être humain. En faisant écouter à répétition deux mots qui sont « banane » et « déluge », nous émettons l’hypothèse suivante :
Il s’écoulera plus de temps avant d’entendre une subtilité dans le mot déluge que dans le mot banane car il n’y a que des sons différents dans le premier mot.
Système de perception sonore
Il suffit d’une toute simple stimulation extérieure pour déclencher tout le processus menant à l’analyse cérébrale. Tout d’abord, le son arrive au niveau du pavillon de l'oreille externe, il se propage le long du conduit auditif et vient tambouriner sur la membrane du tympan: c'est la vibration aérienne du son qui provoque la vibration du tympan. Par la suite, les osselets de l’oreille moyenne amplifient la vibration transmise par le tympan. Cette même vibration sonore qui était jusque là aérienne, va être transformée en variation de pression liquidienne au niveau de l'endolymphe de la cochlée. Des vagues vont alors se propager dans ce liquide en mobilisant les membranes de la cochlée. Le déplacement des membranes va alors permettre la contraction des cellules ciliées. Ce qui entraîne la propagation d'un potentiel électrique (codage du message auditif). Ces impulsions nerveuses provenant des cellules ciliées, se rassemblent au niveau du nerf auditif sous forme d'influx. Cet influx se propage jusqu’au tronc cérébrale jouant le rôle de relais. Ensuite, le signal aboutit au cortex auditif (partie du cerveau spécialisée dans l'audition). C’est précisément à cet emplacement que les centres corticaux vont alors analyser le signal reçu et lui attribuer un sens grâce à l'identification de ses caractéristiques. Ici entre en jeu la notion d’audition centrale, qui est en fait, la sensation consciente du son. Lorsque les influx sensitifs aboutissent dans la moitié postérieure des deux hémisphères cérébraux, où ils doivent être analysé, ils ont à passer par deux centres corticaux (la zone primaire et celle secondaire et associative de gestion des informations) intervenant dans l'intégration du message auditif (pour ce cas ci). L'aire sensorielle primaire procède à l'analyse des informations émanant directement, ou presque, des divers récepteurs sensoriels de l'organisme, donc de l’analyse de la fréquence, de l'intensité, de la durée, mais aussi du timbre et du rythme pour ce qui est du centre auditif primaire. Dans les aires sensorielles secondaires, l'information subit une analyse plus complexe : le cortex associatif combine les informations provenant de diverses zones cérébrales. En effet, il joue un rôle dans la discrimination perceptive, sa tâche consiste en l’association sémantique du son, c’est-à-dire de la correspondance entre le son entendu et sa signification, donc c’est grâce à cette aire auditive associative que le son prend tout son sens.
Latéralisation fonctionnelle du cerveau
Le cortex de chacun des hémisphères cérébraux est le siège de la perception sensorielle et de la régulation de la motricité volontaire du côté opposé du corps. La structure du cortex des deux hémisphères cérébraux est presque symétrique, mais ils ne sont pas tout à fait égaux sur le plan fonctionnel. Il y a latéralisation, c’est-à-dire spécialisation du cortex de chaque hémisphère par rapport à certaines fonctions cérébrales. Le terme dominance cérébrale désigne la prépondérance d’un hémisphère. Chez la grande majorité de la population (environ 90%) l’hémisphère gauche est celui qui exerce le plus d’influence sur le langage, les habilités mathématiques et la logique. C’est donc cet hémisphère qui intervient lorsque vient le temps d’écrire. L’hémisphère droit, quant à lui, est responsable, toujours pour la plupart des gens, des habiletés spatio-visuelles, de l’intuition, de l’émotion, de l’appréciation de l’art et de la musique. Donc chaque hémisphère exerce une influence sur l’autre. Cependant, l’hémisphère qui domine tente d’empêcher l’autre de se livrer à ses activités, ses spécialités. Mais il est faut de croire que l’être humain est doté de « deux cerveaux » car les hémisphère communiquent entre eux presque instantanément à l’aide de faisceaux (comme le corps calleux).
La latéralisation du cerveau rend l’idée d’interprétation sonore particulièrement intéressante: À prime abord, les deux hémisphères du cerveau peuvent sembler similaires voir même identiques mais pourtant ceux-ci sont caractérisés par une latéralisation fonctionnelle. En effet, chacun est doté de fonction dont l’autre est dépourvu. Comme par exemple : chez la plupart des gens, l’hémisphère gauche intervient davantage que le droit dans le langage oral et écrit, les habiletés numériques et scientifiques, la capacité d’utiliser et de comprendre le langage ainsi que le raisonnement. Quant à l’hémisphère droit, il a une dominance cérébrale pour la sensibilité musicale et artistique, la perception de l’espace et des formes, la reconnaissance des visage, la compréhension du contenu émotionnel du langage ainsi que sur la production d’images mentales de sensations visuelles, auditives, tactiles, gustatives et olfactives à des fins de comparaisons. Donc, en considérant que les sons transmis aux oreilles sont interprétés dans l’une ou l’autre des hémisphères et ce, selon qu’ils aient été perçus par l’oreille droite ou bien celle de gauche.
Conséquence de la latéralisation sur l’interprétation
En envoyant simultanément des sons différents dans chaque oreille, les deux hémisphères sont stimulés de façon différente. En effet, l’hémisphère gauche, contrairement à son homologue droit, régit le côté droit du corps humain donc en reçoit les influx sensitifs. Ainsi, un son perçu uniquement par l’oreille droite émet un influx qui n’atteint que la partie gauche du cerveau qui possède sa propre spécialisation. Cette stimulation dif
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