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MP3 4.9 MB • 128 kbps • 2:40
Lyrics
Introduction du Moi.
Pour mon bapteme de journal intime, je me dois peut-être de me présenter. Mon nom est Ulfarius Dubuc, mais comme mon nom n'est pas considéré ''joli'' par cette masse d'humains flasques que vous êtes, une vieille ivrogne, aussi jolie que mon prénom, m'a surnommé Le Benjamin D'Hiver. Donc, à partir de ce soir, mon nom sera Maxime et, désormais, ceux qui m'appelleront Ulfarius seront récipiendaires d'un balai dans l'anus. Quand vos amis vous demanderont pourquoi votre fessier saigne, vous leur réponderez que c'est parce que vous êtes con. Vous êtes avertis, tous autant que vous êtes.
Un journal intime... Ca sert à quoi un journal intime ? Je serais porté à vous répondre ''rien'', mais ce serait ne pas vous mentir. Je n'aime pas être honnête, cela me donne l'impression d'être faible et soumi, bref comme vous, mes chers lecteur. Donc je préfère mentir, vous remplir vos misérables cerveaux de pourriture et de faux textes fécaux. Donc, en mentant, je vous répondrai qu'un journal intime, entre paranthèses le mien, ne sert qu'à exiter l'esprit dérangé de ces chères demoiselles facilement ébranlables, question de leur soutirer des relations du même type que mon journal.
C'est un fait établi: Les écrivains baisent.
Il n'y a qu'une chose que je peux vous garantir: je me fous complètement de vous et de vos vies minables. Cela dit, ne vous attendez pas à retrouver CHAQUE jour quelque chose à lire dans ce merveilleux journal. Je suis un requin nihiliste dans la peau d'un beau mec qui vous emmerde, c'est à dire moi dans moi, et en d'autres mots un individu qui se contresuce d'être à jour dans son propre journal.
Ma vie est aussi merdique que la vôtre, mais mon existense vaut mille fois celle que vous vivez pour la seule et unique raison qu'elle est racontée.
Je ne vous connais pas, donc je vous déteste déjà.
Le 13 Janvier, Vendedi.
Ce matin, je me suis réveillé avec une érection; j'ai du encore rêver que je masturbais. Mon réveil me crache, comme toujours, des insanités du genre ''Encore une magnifique journée qui s'annonce aujourd'hui: le soleil sera de la partie encore ce...'' C'est décidé: je déteste cette vie. Cette épidémie mondiale de bonheur et d'optimisme naif me donne envie de me recoucher.
Je ne rentre pas travailler ce matin.
Mon patron me téléphone à 9:02 pour me remercier de mes services pour cause de ''cause perdue''. Je lui souhaite la bienvenue et me sers un verre de gin. Je déteste cette vie.
C'est la première fois cette semaine que je me masturbe onze fois dans la même journée.
Le 14 Janvier, Samedi.
Aujourd'hui, je devrais entamer les recherches pour un nouvel emploi. Je dors toute la journée et me réveille juste à temps pour me recoucher.
Le 15 Janvier, Dimanche.
Mon poisson rouge a rendu l'âme. C'est drôle, je ne me rappellais même pas en posséder un. C'est la première fois que j'ai l'occasion de contempler quelque chose de mort: ce n'est pas aussi terrible que ce que les gens racontent.
C'est la deuxième fois cette semaine que je me masturbe onze fois dans la même journée.
Le 16 Janvier, Lundi.
Mon ex, Marie, me téléphonne pour me souhaiter une belle journée et me dire qu'elle ne m'aime toujours pas. Son nouveau copain s'appelle Claude, il possede une immense fortune et une grosse bite. Marie me raccroche la ligne au nez quand je lui dit que j'aimerais la baiser comme une cochonne, et l'embrasser aussi.
Elle m'aime encore, ca se voit.
Le 17 Janvier, Mardi.
J'ai un nouveau job: commis dans un magasin de jouets. C'est le meilleur job que j'aurais pu trouver considérant que je déteste les enfants. Comme premier jour, j'ai la chance de faire connaissance avec Marguerite: une mère de famille bandante comme deux, les seins gros comme la connerie humaine et un fils qui s'est chié dessus. Après lui avoir expliqué que notre toilette est défectueuse et m'être poliement excusé, je suis allé chier en m'indignant du fait que ce gosse puait comme
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