Lyrics
Sombre héros ou délinquant notoire,
avec le monde je ferai le coup du sombrero,
tout en déclinant l'histoire et ses dossiers d'assises à La Haye .
Ouai, j'ai la haine mais danser kan meme pour ne pas changer,
Ca fait un soir de plus, ou les proies sont en danger .
Miroir de votre société, je broie du noir,
et désire le désordre dans mes pensées.
Et Bertrand, quant à tuer, fais-le sans que ça soit prémédité,
pour ne pas susciter l'intérêt du médias.
Mc précarisé émanant de quartiers tous prêts à sauter.
Et je connais mon statut, tonton,
mon antenne et ses emblèmes à l'ancienne
le "M" du "crew" dans le creux de la "aim".
Monter en rogne pour le règne ,
avec, dans la "turvoi" un flow de teigne",
et une tonne de légende urbaine,
prenant la forme humaine d'un indigène indigeste.
Vas y aime-moi.
Même si je suis sorti de la benne sans mon "bêne".
Une aubaine pour ces zéros héros indignes et indemnes.
Avec l'insigne et pas assez d'oedème
REFRAIN: x4
De mon point de vue, de là où je me situe.
Tout semble perdu.
De mon point de vue, de là où je me situe.
On trouve pas salut.
Moi l'odieux, j'mets la dose en kilogramme,
de mélodrame dans mes mélodies.
Artiste de haut niveau et mon cerveau se sert de vous.
Pour ne pas finir dans le caniveau,
avec la came et l'héro.
Là à l'endroit même où il te donne à jeun, du canigout,
à "binx" des "goes", des femmes qui ont toutes le même goût.
Et pour finir tu canes au bout d'une rue,
ou sous les flammes d'obus ou dans un bus.
Mon opus dit :à bas l'état et l'étau dans lequel ils mettent tout.
A bon à bout, il avoue il y a de l'abus et c'est la cause de nos déboires.
Noyer dans le chagrin comme chacun.
Vas'y serre-nous à boire au vagin de préférence vierge,
même de cierge.
REFRAIN: x4
Okai capte le troisième acte.
Je me tape du show biz et de sa baise.
De son milieu faux cul, là où il se tape des queues,
et se font la bise, le cul sur de la braise.
J'me tape de tous ceux qui y naissent prématurés,
font la pute comme Ines,
Tapent du fitness et après se disent prêt à me tuer.
Et mates mec ,comment je tape au "mic",
comment je fractionne cette fiction,
dans laquelle les jeunes se frictionnent pour de petites sommes,
que ponctionnent les grandes connes dans la came.
Et les rastas me parlent de Babylone,
pour une galère sans rame ni babylis.
Ou le téléphone des flics sonnent
lorsqu'il s'agit d'accidents et de drames
Calme dans la rue, le stress se gère en calcinant shit et marijuana.
A part ça , à part ça.
Et à part ça, le mal s'étend du sud au nord, trop de vice,
plus à Paris qu'en province, mais hélas ça progresse.
La violence s'installe en tant que langage universel dans cette univers sale,
Où j'évolue en nombre ou tout seul,
par des nuits d'hivers sombres et glaciales.
C'est bien simple de mon point de vue, de là où j'me situe, y à rien d' marrant.
Et c'est du coin de ma rue,
que vient ce raz de marrée de rimes sévères.
Venere pour relater que le crime sévit à la périphérie de Paris.
Ou ces rats m'isolent comme dans une camisole.
Ca t'désole, mais pour enrayer l'épidémie,
t'auras beau épier les miens, faire des pieds et des mains
il y aura toujours l'appât du gain à nos cotés comme à Voisins.
REFRAIN: x4
C'est ma boule "sera" à ras que tu entendras "pera" dans tout ce brouhaha,
même par un temps pourri, quand les éléments se déchaîneront
et prendront vie, par des intempéries, puis la foudre et des tempêtes de vent.
Dans l'industrie, j'ai la fougue, mais les tapettes sont devant dans les rangs.
Syncope au poste, en tant que nouvel arrivant.
Au tempérament de ceux que l'on case dans un trou à rat,
pour que les lions tournent en cage comme à Thouary
C'est de mon point de vue, de là où je me situe.
Ma théorie que je restitue avec des textes qui tuent.
Ravi si ça les contrarie et qu'y se pissent dessus,
avant que ma tune arrive et que le DJ mixe mes sons.
